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     Un vieux monde  recours à la répression

     On bâillonnant les langues et l’expression

     Pour étancher la  boulimie de la bévue

     Et attiser un feu pour un point de vue

 

     D’une  culture qui est une idole croyance

     Sa valeur fleurit  dans la persévérance

     De son intégrité sans aucun asservissement

     De ses libertés et ses bons fonctionnements

                                                           

    L’art est le fanion de mon emblème

    Que je porte en gras dans ce poème

    L’encre de  ma plume prend mesure

    Et coulera aisément tel un mercure

 

       

     Â© Medjkoune Hakim

 

 

     

 

 

 

     

 

 

     

 

 

 

      La main impudique sème le méfait

      Et l’humour déserte l’ile de la paix

      Le bandeau de l’ignorance est trop épais

      Et les têtes ceinturées croient au parfait.

 

      Quand l’épée se dresse contre un crayon

      L’art n’est qu’une aile entre les gluaux

      La culture geint l’éclipse de son rayon

      Et refuse la vie entre les barreaux

 

      La violence prend sa  tranchante plume

      Et le sang parle à la place de l’encre

      Sur les  pages tragiques du massacre

      Sous le titre du servage qui  s’exhume.

 

      Que reste-il ? Quand la muselière se presse

      À imiter et boucler la liberté de la presse

      Qu’y-a-il  dans un monde sans compréhension !

      Que les froideurs qui augmentent les tensions

 

      © Medjkoune Hakim

                                  Pour la liberté ...!

L’avanie heurte l’air profane

De l’art en son propre domicile

Et qu’elle danse sa pavane

Sans foi ni vertu docile

 

Le guetteur aiguise sa flèche

Sur la terre de la quiétude

Le vacarme relate son prêche

Et parsème la turpitude

 

L’abjection étale ses filets

Et qu’elle ôte la vie à Charlie

La compassion  ouvre ses volets

Et la patrie hurle sa mélancolie

 

Le cri répandu aux quatre pôles

Et le monde répond en une voix

Halte au crime de cette métropole

Je suis laïc et c’est mon libre choix

 

© Medjkoune Hakim

 

Honte et mépris à la maudite légion

Qui tue au nom sain de la religion

Tirer des balles contre des crayons

Et crier la victoire en fidèle croyant

 

J’ai la foi et je crois en Dieu

Mais je suis contre l’acte odieux

Du  fanatisme de cette engeance

Qui glorifie l’infamie par vengeance

 

Je vis le deuil de mes mœurs

A l’innocent artiste qui meurt

Ma vertu est noire tel un nuage

Ma haine ouvre d’autres pages

 

Je refuse la bride et le bâillon

Je ne veux ni titre ni médaillon

J’écris pour la paix et la liberté

C’est ma juste valeur et ma fierté

 

J’affûte et je lève ma plume

Pour clamer un péché en somme

L‘expression de l’art n’est pas tabou

Pour ce je me tiens-toujours- debout

 

 

               

 

© Medjkoune Hakim

 

Je prends mon vol et je pars
Avec un cœur brisé en mille épars
L'humain est devenu brutal
Le monde coule dans l’infernal

 

L‘obscurantisme germe dans l’obscène

Et l’érudition demeure insensée bafouée

Comme le givre qui froisse les silènes

Ou l’esclave qui craint  le coup de fouet

 

J’entends l’œuvre geindre son auteur

Telle une foudre qui chavire la terre

L’éclat est d’une immense grandeur

Plus fort que  la foudre et le tonnerre

 

Le ciel se déchire à ce titan affront

Et l’encre s’écoule en crue affligeante

Les plumes se joignent en un front

Et luttent pour une cause indépendante

 

Je reviens combattre avec mes confrères

Pour l’amour de l’art  je défie mes peurs

Malgré le trépas qui guette de sa tanière

Je vivrai libre en  guise de mes mÅ“urs 

 

 

 

© Medjkoune Hakim

L’hécatombe étale son chaste

Et la guillotine sème le néfaste

On vit l’époque du désastre

Sans lumière de nos  astres

 

Que veut dire abolir et échiner

Si la faculté reste enchainée

Jugée pour sa décente entité

Ou l’euphémisme d’une vérité

 

À quand la fin de ce  mutisme

Face aux boutures du fanatisme

Qui déciment toutes les rhétoriques

Et  ciseler son nom dans l’historique

 

Gommer le « EX Â» de  l’expression

Et tracer le chemin de la répression

Cela semble aussi à une satire

Mais c’est l’aimant d’art qui m’attire.

          

  © Medjkoune Hakim

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